All the fossil pieces that will be presented on this site and appear in the book "carchaDOrias. In search of the treasures of the Earth" are part of the author's collection and were collected during the prospections described.

They come exclusively from land temporarily unexploited during the extension work of the port of Antwerp and which has now disappeared. Now completely inaccessible, their sediments are buried under the concrete and asphalt of gigantic industrial complexes.

The developments, naming of fossils and hypotheses put forward in this work yet to be published or on this site are under the sole responsibility of the author and within the limits of his amateur's knowledge, whose sole aim is to share an experience and its photographic testimony.

In the depths of life,
may you find some nuggets,
or have the chance to follow a beautiful vein.

Pour la petite histoire.

Nul besoin d'être tombé dedans lorsqu'on était tout petit. Mais s'il arrive dans toute vie des choses qui n’étaient pas prévisibles de prime abord, ni a fortiori courues d’avance, d’autres s'imposent à vous sans que vous n’y preniez garde. Elles s'installent avant même que vous en ayez clairement conscience, puis elles vous apparaissent rétrospectivement évidentes. Comme si elles étaient inévitables. Au risque d'être grandiloquent : vous finiriez par croire que c'était votre destin. Pour ma part, m’improviser paléontologue amateur aura plutôt été un concours de circonstances. Mais étant d'une nature passionnée, pour les Sciences et la Nature notamment, j'offrais sans doute dès le départ un terreau favorable. Aussi aura-t-il suffi qu'une amie me propose de participer à une promenade dans une carrière abandonnée en compagnie d'un groupe d'originaux, naturalistes et amateurs de fossiles, puis que je mette fortuitement la main sur un banal gros caillou posé en évidence sur le sol et qui semblait m’attendre, pour que ma curiosité soit éveillée. Au point d’ailleurs de sacrifier dès le retour ma brosse à dents au-dessus du lavabo, en vue de débarrasser cette chose mystérieuse de la gangue terreuse qui en obstruait tous les recoins. Une réunion en soirée dans la capitale par-ci, une sortie géologique en province par-là, la visite d’une exposition temporaire suivie d’une conférence du célèbre anthropologue Yves Coppens pour couronner le tout, et la pompe était amorcée.

Elle ne s'est jamais arrêtée depuis...

Extrait du livre de "carchaDOrias, à la recherche des trésors de la Terre" (à paraître)

Naissance d'une passion

Mes premiers découvertes : un Hexagonaria de la carrière de Wellin et un trilobite phacopidé de la carrière de Resteigne (Belgique). Cet exemplaire est vraisemblablement le vestige d'une mue, le céphalon (à droite) s'étant retourné et apparaissant en négatif sur la roche. 

Resteigne ancient quarry, Belgium

In very distant times, outings organized by the GEST association (for "Groupe d'Etudes des Sciences de la Terre" or "Earth Sciences Study Group") led me to visit this site, the exploitation of which had been abandoned a few years previously. However, it is still visited, offering remarkable stratigraphic sections on the Eifelian stage and the lower Givetian. Regularly explored by geological students from Belgian universities for its exemplary nature in the field of biostratigraphy, it delivered for my part in a few visits specimens of crinoids in the form of a stem (below) or a calyx (not shown), of curious cephalopods but also exuviae of phacopid trilobites, with their faceted eyes, and finally elegant scutellum pygidiums.

Et puis il y eut les rencontres.

De celles qui peuvent infléchir une vie. Au départ, le néophyte que j’étais lors de mes premières sorties sur le terrain allait très vite devenir membre d’une association fort à propos nommée « Groupe d’Étude des Sciences de la Terre ». Cette étape quasiment naturelle allait engendrer quelques solides amitiés qui s’étendraient par la suite bien au-delà de la simple convergence d’intérêts en matière de « collectionnite », ou d’une recherche pragmatique de nouveaux sites et compagnons de fouilles. Élevé au rang de secrétaire et d’éditorialiste du journal mensuel, j’allais ainsi entretenir des contacts réguliers avec nombre de passionnés de la Nature, en participant fidèlement aux réunions et activités qui s’égrenaient au cours des années. Mais s’il est bien une fréquentation privilégiée qui allait m’enrichir davantage, ce fut celle de Jean-Jacques. Personnage hors du commun, vénérable chercheur à la barbe blanche, amateur de trilobites autant que féru de photographie, ce fervent épicurien épris du Midi allait rapidement devenir mon « maître à prospecter ». A ce titre, il allait considérablement étendre mon champ d’action. Car au-delà de mes recherches dans le port d’Anvers, j’allais m’investir avec autant de bonheur sinon plus, dans d’autres aventures palpitantes menées chaque année en sa compagnie, à l’occasion des grandes vacances. Attiré par lui dans l’Hérault, j’eus ainsi la chance d’arpenter quelques sites de ce haut lieu de la paléontologie française, célèbre voire mythique, la Montagne Noire. J’allais aussi y expérimenter quelques-unes de mes plus belles émotions d’amateur.

Mais c’est une autre histoire......

Extrait de "carchaDOrias. A la recherche des trésors de la Terre" (à paraître)

Jean Jacques Buisset, 9 août 1929 - 26 mars 2008

Vallée du Landeyran, photographiée depuis la route de Roquebrun, à hauteur de l'Escougoussou, avec vue du "mur quartzeux" des géologues du XIXème siècle et en arrière plan de la falaise, haut lieu d'escalade. 

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